« En 2018, j’ai décidé de prendre de bonnes résolutions« . Chaque début d’année civile déclenche dans nos entourages au moins une prise d’engagement, de prendre de « bonnes résolutions ». Elle peut aussi survenir au retour des vacances d’été, au mois de septembre. C’était le cas pour moi en 2016, avec quelques résolutions de rentrée, mais désormais, j’aborde les choses différemment. J’observe beaucoup ce qui se passe autour de moi et j’ai fini par constater que les « résolutions », au lieu d’avoir le pouvoir de nous tirer vers le haut, ne faisaient souvent que plomber notre volonté. Mais pourquoi ?
Le 1er janvier est un repère temporel fort, idéal pour prendre un nouveau départ, pour qui considère que la vie se découpe en chapitres. C’est une date marquante choisie pour se motiver soi-même ou à plusieurs pour changer un ou plusieurs aspects de sa vie : arrêter de fumer, se mettre au sport, arrêter les excès d’alcool, trouver sa moitié, etc. Cependant, à mesure que défilent les semaines, les résolutions prennent un coup dans l’aile, et au terme des 6 premiers mois de l’année, le constat que rien ne s’est passé comme prévu devient évident. Et on attend la prochaine rentrée, la prochaine année. Et sur le long terme, c’est démoralisant.
Prendre des résolutions raisonnables
La solution ne serait-elle pas d’avoir des objectifs raisonnables pour ne pas s’encombrer de pression inutile ? Cette année, je ne me suis fixée aucun but puisque je n’ai pas besoin de révolutionner ma vie. J’ai seulement envie de poursuivre mes efforts passés, pour être une bonne personne avec les autres et une femme accomplie. Je suis partisane du changement dans la continuité, de la douceur et de la mesure en toute chose.
Faire du sport ? J’adore ça, je vais courir quand j’ai le temps même si j’ai l’allure d’une tortue, alors que je fais du vélo tous les jours puisque c’est mon moyen de locomotion. L’alimentation ? Je me fais plaisir si j’en ai envie, je suis en confiance avec mon corps puisque je suis en super santé et que je m’apprécie telle que je suis. Je vous avais d’ailleurs parlé de ma position sur ce sujet pour un peu plus d’esprit bodypositive. Le travail ? A force de chercher j’ai fini par trouver le job qui me convenait, et j’y mets toute mon énergie. J’ai envie de me remettre plus régulièrement à la lecture, mais je ne me fixe pas d’ambition sur le nombre de livres à lire. Le temps et le plaisir feront le compte.
Et si finalement, 2018 était l’année pour faire la paix avec soi-même ? Pour cultiver la bienveillance et l’amour pour soi ? Dans un monde moderne où le quotidien est rythmé par la recherche permanente de plus de rentabilité et de performance, où la faculté à répondre à cette pression présume de la valeur que l’on a, si on débranchait un peu pour voir le train passer, et apprécier chaque instant, chaque effort, à sa juste valeur ?
Cette manière d’aborder les choses de manière un peu plus lente et raisonnée, et si ce n’était que vivre pleinement sa vie ?
Alors, quelles sont vos anti-résolutions en 2018 ? 🙂
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