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Bordeaux à vélo

vélo à bordeaux

Ce matin, nous nous retrouvons pour une petite parenthèse dans le blog mode. Apprendre à faire du vélo a été l’un des plus grands plaisirs de mon enfance (avec apprendre à nager et manger des glaces !). Parvenue à l’âge adulte, j’ai continué à pédaler à bicyclette, mais de manière plus rare. Cependant, j’avais déjà attrapé le virus du vélo, celui qui se manifeste par un immense plaisir quand tu montes en selle, et l’envie d’aller très loin.

C’est donc avec beaucoup d’euphorie que j’ai réintroduit le vélo dans mon quotidien depuis mon arrivée à Bordeaux, et plus intensément depuis quelques mois. Il était temps que je vous parle sur le blog de cette vie en deux roues et de tout ce que cela change au quotidien.

Bordeaux, ville du vélo ? 

Durant les 7 années que j’ai vécues à Poitiers, je m’étais résolue à laisser le vélo à la cave. La ville étant construite sur un plateau, le relief naturel rendait les trajets difficiles sauf à avoir un vélo à assistance électrique. En 2014, une fois mes cartons posés dans mon premier appartement à Bordeaux, je me suis rapidement mise à la recherche de ma première bicyclette.

Rouler en vélo à Bordeaux est simple. Il y a peu de relief. C’est aussi le moyen de transport le plus rapide et écologique qui existe pour se rendre d’un point à un autre de la ville. Tout n’est cependant pas parfait. Même si de nombreux espaces partagés avec les piétons permettent de circuler loin des voitures, l’aménagement des voies de circulation pour les deux-roues non motorisés est encore à améliorer. Les bandes cyclables sont souvent en mauvais ou très mauvais état, quand elles ne sont pas tout simplement absentes. Sur la question du stationnement, même constat. Les « parkings à vélo » n’évoluent pas, et les places deviennent rares dans l’hypercentre à certaines heures.

La municipalité ne semble pas avoir pris la mesure des évolutions de la mobilité en ville. La population grandit, le nombre de cyclistes aussi, mais Bordeaux n’est toujours pas Copenhague ou Amsterdam : les aménagements nécessaires pour donner toute sa place à la circulation à vélo sont au point mort.

Côté météo, Bordeaux et son climat océanique offrent des étés très agréables pour rouler et des hivers aux pluies fréquentes et/ou abondantes. Le vélo étant mon moyen de transport favori (même si j’ai aussi un abonnement aux transports en commun de la ville), je me suis équipée pour pouvoir pédaler même quand le temps est mauvais. Je me couvre toujours beaucoup. La sensation de froid est multipliée derrière le guidon et je porte toujours des gants (utiles quand on chute aussi). Enfin, j’ai toujours une veste de pluie pliée au cas où.

Le trafic bordelais devient celui d’une grande ville, avec des problèmes de grande ville. Rouler à Bordeaux oblige à redoubler de prudence car la conduite des automobilistes est de plus en plus nerveuse et agressive. Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans depuis 2017, mais pas encore pour les adultes. Je ne porte pas de casque et je n’y ai pas encore pensé. Le port du casque réduit pourtant les risques de graves traumatismes crâniens de 98% à 1% en cas de chute, mais ma coquetterie résiste encore. Affaire à suivre en 2018.

Où trouver son vélo à Bordeaux ? 

Il y a quelques semaines, j’ai troqué mon vélo d’occasion pour une nouvelle jolie bicyclette. C’est Karl qui m’a fait ce beau cadeau, qui devenait nécessaire car mon vélo commençait à donner des signes de fatigue. Pour l’achat de mon petit bolide, un vélo de ville femme de fabrication italienne, nous avons fait le tour de l’offre dans les boutiques de Bordeaux, avant de nous arrêter chez Esprit Cycles (27 rue du Docteur Charles Nancel Penard). Ce magasin propose des vélos pour tous les budgets et tous les besoins, et dispose d’un atelier de réparation.

Pour les adeptes de la location, la ville de Bordeaux a développé son réseau de VCub, les vélos libre-service. J’ai utilisé cette solution durant les premières semaines de mon installation, mais j’ai vite abandonné. Les deux-roues sont très lourds, pas toujours dans le meilleur état et le système de location sans anticipation m’a souvent posé problème (stations vides ou au contraire pleines quand il s’agit de laisser son vélo).

Le vélo, ou bouger sans y penser

En passant au vélo, j’ai évidemment augmenté mon activité physique quotidienne. Je roule en moyenne 45 à 60 minutes par jour, en allure modérée et à vitesse constante. Cet effort cardio en amateur est très bénéfique pour la santé, car il sollicite le coeur et les poumons. L’effort fournit muscle et galbe les jambes au fil du temps, et peut aussi soulager les soucis de circulation. Le vélo est une pratique sportive dont les bénéfices sont multiples et évidents.

Depuis janvier, j’ai songé à m’équiper d’un masque anti-pollution. L’augmentation du trafic automobile augmente également la qualité de gaz d’échappements générés, et la gêne qui en découle, surtout aux heures de pointe. J’ai abandonné l’idée après essai. Le port d’un masque sur le nez est très inconfortable et empêche de bien ventiler. Et après recherches, le bénéfice de l’activité pratiquée est supérieur au désagrément vécu.

Vous l’aurez compris, j’ai totalement adopté le vélo dans mon quotidien. Chacune de mes balades, qu’elle soit rapide pour aller à un rendez-vous ou moins pressée en promenade le nez au vent, est un véritable plaisir, qui a révolutionné ma manière de vivre à Bordeaux.

Et vous, le vélo, c’est aussi votre quotidien ?

Au plaisir de vous lire, et à très vite !

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