Hier, le soleil a brillé. Ce n’était pas forcément prévu ainsi, mais j’ai saisi ce que les prévisionnistes n’avaient pas vu arriver pour sortir les jambes nues, pour la première fois de l’année. 20 degrés à midi, un petit vent frais, une robe de mi-saison et une paire de sandales ouvertes : mon bonheur était à son comble.
Il me tardait de porter cette robe ethnique, qui attendait les beaux jours dans mon dressing depuis plus d’un mois. Elle fait partie de ma sélection Cache-Cache dans le cadre du partenariat noué avec la marque, qui avait fait l’objet d’un premier article il y a quelques semaines. Je n’ai pas hésité un instant avant de sortir jambes nues, puisque de toute manière, vous commencez à me connaitre, je ne complexe de rien.
Look : robe Cache-Cache * | Veste Etam | Sandales André | Lunettes Jimmy Fairly *
Hier, avant de sortir au soleil, j’ai aussi partagé sur Facebook l’un des derniers articles de l’illustratrice Diglee, qu’elle a intitulé « le problème du modèle unique dans le monde de l’image ». La jeune femme y raconte, et je vous invite chaudement à le lire jusqu’à la fin, comment elle n’a pas réussi à aller au terme d’une mission confiée par un éditeur, se trouvant confrontée à une situation de « grossophobie ordinaire ».
Ce poison de la standardisation, c’est la chose contre laquelle je me bats en permanence depuis des années, après avoir trop longtemps voulu rentrer dans le moule (sujet évoqué ici). Je refuse de laisser s’imposer un modèle unique, « hétéro-normé, blanc, beau, mince« , et je fuis littéralement les marques ou concepts qui en font l’apologie. La beauté, c’est la singularité, et ne tient qu’à chacun d’en faire la norme.
Mademoiselle Modeuse | Blog mode, beauté & lifestyle à Bordeaux
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