Site icon https://mademoisellemodeuse.com/

A la recherche de l’amour (après 30 ans …)

trouver-l'amour-après-30-ans

Lorsque je me suis séparée au début de l’année 2018, je n’avais pas encore mesuré ce que représentait d’être célibataire après 30 ans. Plus de dix ans après les débuts de ma première grande et belle relation, j’ai découvert que les codes ont changé.

Curieusement, on ne drague plus de la même manière en 2018 qu’en 2007 et avant. A l’issue de ce premier épisode de ma vie, je me suis retrouvée perdue. Désorientée dans ma conception de l’amour, déstabilisée dans mes envies profondes.

Qui donc pourra encore faire battre mon coeur ? 

Le problème n’est pas moi

L’année passée a été riche d’enseignements, et pour cause : j’ai vécu ma première histoire post-rupture. Elle a duré plusieurs mois, pour se déliter doucement et s’éteindre en décembre. Pour la première fois de mon existence affective, j’ai fait de nombreuses concessions sur ma vision de la vie.

Les cartes n’étaient pas en notre faveur, puisque nous ne vivions pas dans la même région et qu’aucun rapprochement n’était envisagé dans un futur proche. Nous avons été très amoureux mais je savais que nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes sur nos envies d’engagement. L’histoire s’est achevée, elle m’en a un peu coûté, puisqu’elle m’a fait douter de moi. Elle a fait vaciller les certitudes que j’avais et ma conception profonde de l’amour.



L’espace de quelques semaines, je me suis laissée gagner par l’idée que je devais changer ma vision des choses, ne pas trop en demander, modérer mes ardeurs et taire mes envies de romantisme, si je voulais pouvoir conquérir un homme et le garder près de moi. Chaque histoire d’amour, aussi courte soit-elle, laisse des traces invisibles qu’on garde pour la vie.

Puis j’ai repris pied. Le problème n’était pas moi, n’était pas lui, mais juste une incompatibilité de nos aspirations. Je me suis remise en selle, pour partir à la recherche de celui qui pourrait de nouveau m’offrir le meilleur.

Lost in translation

A l’approche des années 2020, on drague en ligne. Je le dis en toute franchise : je déteste les sites de rencontres. Je ne parviens pas à m’y faire. Je n’arrive pas à me résoudre d’être une fiche dans un grand catalogue. Parce que pour moi, une belle rencontre, ce sont deux regards qui se croisent dans la rue, dans un café, sur les bancs de la fac ou sur le lieu de travail.

Puis c’est un apprentissage l’un de l’autre, une période un peu floue où on se découvre. Je n’aime pas les sites de rencontres et pourtant, comme beaucoup de mes contemporaines et contemporains, j’y suis. Je m’y suis résignée, pour maximiser mes chances de tomber sur quelqu’un qui puisse me plaire et me convenir, dans une vie de jeune active qui côtoie plus de filles que de garçons au quotidien.

Mes débuts ont été laborieux. J’ai vite compris que « cherche relation sans prise de tête » était un euphémisme pour « je ne veux qu’un plan cul« . J’ai croisé, très furtivement, des hommes sans aucun recul sur rien (« le second degré, Jérôme, ce n’est pas une température« ) et d’autres qui, face à mon refus de leur ouvrir mon lit à l’issue d’un premier rendez-vous (qui n’était pas une grande réussite) ont coupé tout contact après m’avoir reproché de me comporter « comme une princesse« .

Difficile de faire de l’esprit sur un module de tchat en ligne. Les conversations ennuyeuses se suivent et se ressemblent beaucoup trop. J’ai l’impression de me trouver plongée dans un monde parallèle où moi, mon bon sens et mon naturel joyeux n’avons pas notre place.

Cependant, dans toute cette ambiance qui manque cruellement de fun, il y a quelques belles pépites. Tout n’est pas rose, mais tout n’est pas noir non plus. Au final, je me suis fixé de ne pas tout miser sur ces entremetteurs nouvelle génération et d’être définitivement très sélective. Et de me faire confiance, surtout.

Ne pas céder à la résignation 

J’aurai 34 ans au mois de mai prochain. Parfois, surtout les jours où il pleut à Bordeaux, je cède à la déprime, je me dis que le temps passe vite et que les années qu’il me reste pour fonder une famille s’amenuisent. Mes moments de doute ne durent jamais trop longtemps.

J’ai conscience de mon potentiel. J’ai eu le bonheur de vivre une belle histoire une première fois, je sais que je suis capable de recommencer. Surtout, je ne veux pas me résigner. Ni faire de compromis sur mes envies ou accepter de changer pour plaire à quelqu’un.

Depuis quelques mois, je partage régulièrement avec ma communauté, via Instagram, les petites aventures de mon quotidien amoureux. J’ai choisi de le faire avec beaucoup de retenue, par pudeur, mais je sais que bon nombre d’entre-vous qui me suivent ont connu ou connaissent ces mêmes aléas de vie. Etre blogueuse ou influenceuse sur Instagram n’empêche pas d’avoir une existence ordinaire, avec ses hauts et ses bas. J’aime l’idée de donner un peu de bonnes ondes aux âmes tristes qui traversent ces moments difficiles.

Je sais qu’il existe quelque part, ce garçon gentil, drôle, intelligent, sincère et bienveillant. Celui qui saura recevoir avec plaisir mes marques d’attention, mes lettres enflammées et mes bouquets de fleurs en guise d’hommage, parce que j’assume pleinement ma part masculine. Celui qui apprendra à connaître le moindre recoin de ma personnalité, pour toujours me surprendre et m’éblouir.

Ma prochaine histoire d’amour, elle peut ressembler à un roman, elle peut me faire palpiter, parce que je le mérite. Parce qu’on le mérite.

Une belle journée à tous et à très vite !

Photo Clément Dietz

Comments

comments