Un an. Il y a un an que j’ai pris la décision la plus raisonnable et la plus saine de ma vie. Un an que j’ai dit non à la cigarette. Que j’ai arrêté de verser mon tribut à l’Etat, ponctionné par mon marchand de tabac, aussi gentil soit-il. Il ne faut pas le sous-estimer : arrêter de fumer n’est pas chose facile. On pense à la sensation de manque à venir. La peur de se « désociabiliser », la crainte de ne pas gérer le stress. Et enfin, la hantise de prendre du poids. Mais définitivement, je ne regrette en rien les premières semaines compliquées de mon arrêt. Aujourd’hui, je me sens tout simplement libérée.
Arrêter de fumer après 8 ans de tabac
J’ai évolué dans une famille de fumeurs. Hélas pour mes aïeuls, leur tabagisme excessif les a conduit au cimetière plus tôt que prévu. Aucun de mes grands-parents n’a passé l’âge de 75 ans. De mon côté, je fumais depuis mes 20 ans, soit 8 années de tabagisme plus ou moins poussé. J’ai connu des périodes d’arrêt, des reprises de plus belle, et une consommation allant de 2 à 3 paquets par semaine (soit 8 à 10 cigarettes par jour) de blondes mentholées et light.
En arrêtant, j’ai appris qu’il n’y a pas de petit tabagisme. Une seule clope par jour, c’est déjà trop. Il n’y a pas non plus de cigarettes moins nocives que d’autres. Je n’ai pas eu de sensations physiques liés à l’arrêt, pas de palpitations cardiaques, pas de nausées, pas de crises de manque. Le déclic pour arrêter a été les odeurs. Mes doigts, mes cheveux, mon haleine chargés de l’odeur du tabac froid, je n’en pouvais plus. Je déteste puer, et là, c’était le cas. J’ai donc décidé de terminer mon paquet, et ne plus en racheter. Pari tenu, puisque je ne suis jamais retourné au bureau de tabac. J’ai craqué épisodiquement au cours des premières semaines lors de fêtes entre amis, mais je n’ai pas pu fumer plus d’une cigarette.
J’arrête de fumer : des bienfaits en cascade
Arrêter de fumer, c’est retrouver de la capacité pulmonaire. On respire mieux, jour après jour. J’ai également repris le sport de manière plus assidue. J’ai couru mon premier semi-marathon. Inconcevable pour moi il y a encore un an. Evidemment, les odeurs de tabac sur moi ont disparu et je ne peux même plus les supporter. Je me suis récemment trouvée en présence d’un gros fumeur. Sa simple présence prolongée près de moi m’a soulevé le coeur. Je pense donc que je suis vaccinée.
Je n’ai pas cédé à la cigarette électronique. J’ai arrêté de fumer sans substitut, simplement en m’accrochant et par volonté. Les économies sont également à la clef, puisqu’à ce jour, augmentation légale prise en compte, j’ai « économisé » plus de 1000€. Cette somme est énorme et je regrette presque de ne pas avoir arrêté de fumer plus tôt. J’avais déjà une santé de fer, je n’ai aucun changement de ce côté-là, mais l’arrêt du tabac est une prise de risque en moins, car je suis sous contraceptif. Je diminue notamment mes risques de faire une trombose.
Je terminerai par le plus « négatif » : arrêter de fumer m’a fait prendre du poids. J’ai retrouvé de l’appétit, et fatalement, j’ai pris quelques kilos. Rien de préjudiciable, mais c’est toujours un peu compliqué de ne pas contrôler les fringales. Mais dans le fond, j’accepte bien volontiers quelques kilos de plus sur la balance, contre un bien-être général retrouvé. Et de substantielles économies à la clef.
Il n’est pas simple d’arrêter de fumer, êtes-vous concernées ?
Etes-vous fumeuse, ancienne fumeuse ? Ou si vous ne l’êtes pas, quel regard portez-vous sur la question ? En attendant de vous lire, bises et à très vite !
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
Comments
comments
