Je stoppe la clope : 1er jour !

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Aujourd’hui fut un jour superbe, peut-être le premier vrai jour de chaleur et de soleil, du moins sur le Poitou.

Aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas m’allumer ma première clope de la journée, et ni la deuxième, et au bout de la journée, pas la dernière non plus.

En fait, tout à commencé hier soir. J’étais en terrasse, je mangeais peinard mon poisson cru sur ma boule de riz : vous l’aurez compris, j’étais au sushis-bar. Puis trois étudiantes se sont installées à côté de moi qui avais bien entamé mon repas, et elles ont allumé la cigarette qu’elles venaient de rouler.

Une volute de fumée est passée sous mon nez, et j’ai failli rendre le début de mon repas. Moi, la fumeuse, j’étais écœurée par la fumée d’une autre pendant mon diner.

J’avoue avoir terminé en quatrième vitesse, je n’ai pas trouvé mon repas exquis, à cause de ce désagrément tabagique. Je suis rentrée chez moi, sur la route, j’ai fumé ma dernière cigarette. Puis la nuit est passée, et ce matin est arrivé.

Sur la route du travail, il y a un bureau de tabac. Ma routine jusqu’à présent, c’est de m’y arrêter deux fois par semaine, le lundi et le jeudi habituellement, pour m’y acheter un paquet de mes cigarettes préférées. Or, ce matin, je me suis d’abord arrêtée à la boulangerie, pour acheter la maxi-chocolatine de mon petit-déjeuner. Je l’ai savouré, cette viennoiserie. Puis je suis repassée devant le tabac, et je ne me suis pas arrêtée.

J’en fut la première surprise de ne pas avoir eu la frustration ou le manque de cette première cigarette matinale. J’ai gardé le gout de ma savoureuse chocolatine intact.

Quand l’heure du déjeuner fut venue, je suis rentré chez moi d’un pas léger. Sans l’envie de fumer. La journée s’est écoulée sans la difficulté de résister. Tant mieux, car je redoutais que m’en passer soit vraiment très dur.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi si subitement ? Et pourquoi pas avant ? Je dois avouer que depuis des semaines, même des mois, les inconvénients liés au tabagisme commençaient à me taper sur le système. A titre d’exemple, je déteste avoir les mains qui sentent la tabac froid.

Et pensant à l’avenir, je déteste déjà l’idée de mon teint qui deviendrait terne et mes rides trop précoces. Sans parler du souffle qui vient à manquer, des quintes de toux, etc..

Premier geste symbolique, j’ai transferé le prix d’un paquet de cigarettes de mon compte courant à mon livret d’épargne. Je sais evidemment que l’arrêt du tabac sera une aubaine économique, et j’imagine déjà le petit cadeau que je pourrais me faire d’ici la fin du mois.

Epilogue de ce premier jour, à l’heure où j’écris, toujours aucun manque. Je suis quand même consciente que la tentation est au coin de chaque rue, et que l’envie peut ressurgir n’importe quand. Mais pour le moment, j’ai le mental pour faire face. Pourvu que cela dure…

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2 Commentaires

  1. 6 juin 2013 / 22:59

    Je suis admirative, et en même temps ça ne m’étonnes pas que tu n’ais pas de manque physique puisque d’après mes calculs ça donne 6 cigarettes par jour, ce qui est vraiment peu. Ce qui pourrait être difficile pour une petite fumeuse comme toi c’est plutôt le mental : les associations, les automatiques, les situations… mais vu ce que tu en dis (dégoûtée par l’odeur etc) on dirait que t’es sur une voie sans obstacle ! Profites bien de ta nouvelle santé et de tes économies, encore bravo \o/

    • 8 juin 2013 / 23:17

      j’allais te laisser un commentaire, mais après avoir lu celui de Jade, j’ai vu que je n’avais rien a rajouter :p!! elle a dit exactement ce que je penses!! encore bravo, je t’envie beaucoup, a part que j’achète un paquet tous les deux jours et que je ressent le manque!! mais ton article me donne encore plus envie de passer le cap!
      bisouss

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